La rubrique technique.
Dernière mise à jour: 08/07/22
Auteur: Tractoricou

Montage du kit Tamiya Alpine A110 Jägermeister 1973

 



Remerciements à Cyril du magasin Modélisme34.fr sans qui ces présentations ne seraient pas possible.
On peut le remercier aussi pour l'aide technique lors de la réalisation des vidéos et des lives.



Je vais vous présenter en images et vidéos le montage du superbe kit Tamiya Alpine A110 Jagërmeister 1973 ( Photos du site Tamiya Blog ). 

Quelques photos d'Alpine A110 prises lors de rencontres d'anciennes organisées dans le Languedoc


Alpine A110 1300.


Alpine A110 1300.


Alpine A110 1300.

Histoire et chronologie d’un véhicule pas tout à fait comme les autres ! ( source lacroixfils.fr )

Si l’A110 est la première Alpine emblématique, la Berlinette a été précédée par l’A106 en 1955 sur base Renault 4 CV et l’A108 en 1958 sur base Dauphine.

En 1962, l’Alpine A110 apparait comme la troisième voiture du constructeur au Salon de Paris. Elle est d’abord présentée comme une évolution de l’A108. Reprenant la philosophie du modèle, elle pioche ses pièces, toujours dans la banque Renault, mais cette fois-ci du côté de la nouvelle R8.

• Le moteur : l’arrière est agrandi pour accueillir le moteur 5 paliers de 956 cm³. Il développe 55 ch SAE.

• Le châssis, la voiture repose sur un châssis poutre en acier sur lequel une base tubulaire supporte la mécanique et la carrosserie composite fibre de verre – polyester. À l’avant, des triangles superposés, des barres antiroulis, des ressorts hélicoïdaux avec des amortisseurs. À l’arrière, le travail est assuré par des demis-bras oscillants reposants sur quatre amortisseurs et deux ressorts hélicoïdaux.

Le poids total du premier modèle est de 565 kg

– 1963: Alpine A110 (type 956), 956 cm3 (65×72 mm), 1 carburateur inversé Solex 32 PDISTA, 44ch (Renault 8).

1964 : Alpine A110 70 (type 1100 VA), 1108 cm3 (70×72 mm) 66 ch SAE (Renault 8 Major), 570 kgDès 1964, apparaît un nouveau modèle avec l’Alpine A110 1100 série 70. Le moteur est le 688 de la R8 Major de 1108 cm³ de 66ch SAE. Le modèle est également assemblé au Mexique par Nacional Diesel avec le moteur 956 cm³.

1965 : Alpine A110 100 (type 1100 VB), 1108 cm3 (70×72), 2 carburateurs horizontaux Solex 40 PHH2, 95 ch SAE (Renault 8 Gordini 1100), 570 kg.            Alpine A110 1150 (type 1100 VC), 1149 cm3 93 ch (Renault 8 Gordini 1100). C’est toujours une base Renault qui apparaît sous le capot de la Berlinette Dieppoise, mais cette fois-ci le 1108 cm³ est retravaillé par le grand Amédée Gordini sur la série 100. La puissance fait un bond à 95 ch SAE. La première version de l’Alpine A110, équipée du 956 cm³, cesse d’être produite.

1966: Alpine A110 1300G (type 1300 VA), 1255 cm3 (74,5×72 mm), 2 carburateurs horizontaux Weber 40 DCOE, 88 ch (Renault 8 Gordini 1300), 625 kg. C’est la version 1296 cm³ du moteur Renault Gordini qui apparaît sur l’Alpine A110 1300 “Super” ou S. La puissance passe à 120 ch SAE.

1967 : Alpine A110 1300S (type 1300 VB), 1296 cm3 (75,7×72 mm), 2 carburateurs horizontaux Weber 40 DCOE, 102 ch (Renault 8 Gordini 1300), 625 kg. Alpine A110 1500 (type 1500 VA), 1470 cm3 75 ch (Renault 16).

Evolution spectaculaire, avec un moteur Gordini, le type 812 de 1255 cm³ de 103 ch SAE remplace le type 804. Un nouveau moteur voit le jour sur la voiture, le Cléon Alu, issu de la Lotus Europa. Ce moteur de 1470 cm³ développe 82 ch SAE sur l’Alpine A110 1500. Cette année-là, débute en Espagne la production de la A110 – 1100 par FASA – Renault.

1968: Alpine A110 1600 (type 1600 VA), 1565 cm3 (73×77 mm), 92 ch (Renault 16 TS). La 1500 arrête d’étre produite et l’A110 1100 série 100 équipée du 1108 de 95 ch quitte la gamme. En Bulgarie, débute la production de la Bulgaralpin à partir de composants expédiés par Dieppe.

1969Alpine A110 1600S (type 1600 VB), 1565 cm3 (73×77 mm), 2 carburateurs double corps horizontaux Weber 45 DCOE, 122 ch (Renault 16 TS), 680 kg. Le Cléon Alu venant de la Renault 16 TS se glisse sous le capot de la Berlinette. Le moteur 807-24 de 1565 cm³ de 92 puis de 102 ch SAE sur la première mouture de l’Alpine A110 1600. La version A110 série 70 équipée du petit 1108 cm³ quitte la gamme. La carrosserie s’offre quant à elle deux projecteurs qui étaient jusqu’en 68 des options. La Berlinette gagne également en étanchéité.

1970Alpine A110 V85 (type 1300 VC), 1289 cm3 72 ch (Renault 12), 625 kg. Un petit moteur réapparaît à la gamme, un 1289 cm³ de 68 ch DIN, sur la V85 / 1300 issu de la R12 TS.

En 1971, c’est la fin des 1296 et 1255 cm³ de la R8 Gordini. Le devant de la belle se pare de clignotants rectangulaires au-dessus des pare-chocs.

1973Alpine A110 1600 SC/SI (type 1600 VD), 1605 cm3 (78×84 mm), 2 carburateurs double corps horizontaux Weber 45 DCOE ou injection électronique (SI), 122 ch (Renault 12 Gordini), 710 kg

72, La 1600 SC fait son entrée dans le cercle fermé des Berlinettes le moteur toujours issu de la 16 TS passe à 1605 cm³ pour 127 ch DIN. La fabrication mexicaine s’arrête. Les clignotants rectangulaires sont remplacés par des modèles issus de la grande série, mais cette fois ci de la Citroën Dyane. En 1973, le moteur passe à l’injection en étant issu de la Renault 17 TS. La cylindrée et la puissance ne changent pas. Le modèle s’appelle la 1600 SI. Les demis-trains oscillants de la suspension arrière sont remplacés par des triangles superposés issus de l’Alpine A310.

En 1975, la SC et la SI disparaissent

1976 : Alpine A110 1600 SX (type 1600 VH), 1647 cm3 (79×84 mm), 1 carburateur double corps Weber 32 DAR 7, 95 ch (Renault 16 TX), 790 kg

En 1976, un an avant l’arrêt de la production de la Berlinette en France, Alpine sort la 1600 SX équipée du moteur 1647 cm³ de la R16 TX qui s’éloigne encore plus de la fantastique 1600 S, l’intérieur perd tout son charme, le moteur laisse quelques chevaux au passage et la carrosserie est déshabillée de toute fioriture. La 1600 SX a été assagie au grand dam des puristes.

C’est ce modèle qui marquera la fin de la production de la Berlinette A110. 

En juillet 1977, la 6892ème et dernière Berlinette construite en France sort des chaînes de l’usine Alpine de Dieppe. Elle n’est pas bleue, couleur associée à l’A110 mais vert métallisé

 

L’ALPINE A110 EN COMPETITION

Dès son lancement, l’A110 se démarque dans les compétitions internationales.

En 1970, Alpine abandonne l’endurance et la formule 3 pour se consacrer uniquement aux épreuves routières. Les meilleurs pilotes ou autres personnalités vont passer par Alpine : Jean-Luc Thérier, Jean-Pierre Nicolas, Jean Todt, Gérard Larrousse, Bernard Darniche ...

Tout démarre en 1967 avec la constitution d’une grande équipe Alpine-Renault.

En 1968, après les victoires au Neige et Glace, au rallye de Lorraine de Gérard Larousse, Jean-Claude Andruet s’octroie le titre de Champion de France avec 4 victoires sur la saison.

En 1969 Jean Vinatier et Jean-Claude Andruet sont les pilotes qui vont émerger avec diverses victoires. Le premier sera sacré Champion de France des Rallyes à l’issue de la saison. 1970.

La Berlinette 1600 S vient d’obtenir son homologation en groupe 4, de quoi lutter enfin avec les autres concurrents aux voitures plus puissantes. Jean-Claude Andruet remporte le titre de Champion de France et Champion d’Europe à l’issue de la saison.

En 1971, Ove Andersson enlève le rallye de Monte Carlo, Jean- Luc Thérier est second, Andruet troisième. Andersson remporte également la victoire en Italie face à une armada de Fiat et Lancia. Il remporte également la victoire au rallye Autrichien des Alpes et à l’Acropole et donne le titre international à Alpine. Jean-Pierre Nicolas remporte pour sa part le Championnat de France.

1972 le moteur 1600 est remplacé par un 1800 cm3 plus puissant qui permet à .ean-Claude Andruet de survoler le Tour de Corse. Les victoires se suivent pour tous le spilotes et à la fin de la saison, Bernard Darniche est sacré Champion de France. Jean-Luc Thérier réussit l’exploit de remporter le Rallye des Cévennes avec un moteur 1600 turbocompressé.

Nous sommes aux balbutiements de cette technique amenée à connaître le succès que l’on connaît par la suite…

973 sera l’apogée de l’épopée A110 en compétition. Tous les meilleurs pilotes français du moment, Andruet, Darniche, Thérier, Nicolas, Piot et Andersson roulent en bleu. Une équipe de mécaniciens dévoués corps et âmes assurent la fiabilité d’une voiture au top de son développement.

La saison commence par la victoire d’Andruet au Monte Carlo, avec derrière lui 4 autres berlinettes. Au Portugal, Thérier et Nicolas réalisent le doublé. Au rallye du Maroc, Darniche est impérial.

Alpine-Renault décroche le titre de Champion du Monde et Jean- Luc Thérier est sacré Champion de France. En dominant le championnat du monde des rallyes, avec 8 victoires sur 13 dont 2 triplés, au rallye de Monte Carlo et au Tour de Corse, la Berlinette Alpine A110 domine les Porsche 911 S.

 

La légende A110 est écrite pour toujours.

La période 1974 – 1975 représente les derniers feux de l’équipe officielle. Nicolas remporte le rallye du Maroc et termine 2ème au tour de Corse. Henry apporte cette année-là la dernière victoire de l’A110 au Critérium des Cévennes. Après une carrière glorieuse et un palmarès prestigieux, la Berlinette A110 peut prendre sa retraite officielle. L’icône du sport automobile n’en continuera pas moins à truster de nombreuses autres victoires aux mains de pilotes privés. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Buggy 2014 que je me suis offert pour mon anniversaire.
Se faire un cadeau est un bon moyen de ne pas être déçu et cette voiture me faisait de l'œil depuis mes débuts dans la voiture RC.

En 1982 il était appelé Super Champ et à l'époque c'était une voiture inabordable pour le gamin que j'étais. Je me contentais de l'admirer dans les revues
comme Auto RCM ou Adepte. En club mais aussi en magasin on n'en voyait pas ou alors c'était vraiment rare. Je ne sais pas si c'était le prix ou un problème
de distribution mais depuis ce type de voitures tout alu est devenue très recherché par les collectionneurs et amateurs de mécaniques réalistes et originales. 

Avec la mode "rétro" et des rééditions de voitures à succès des années 80 et 90 chez Tamiya, Kyosho et Schumacher ... Le Super Champ  fut de nouveau commercialisé à partir
 de 2014 avec quelques évolutions et un changement de nom, le Fighting Buggy.

Cela reste une voiture assez rare même dans cette version "modernisée" car sa disponibilité est limitée et son prix un peu dissuasif.
De plus ce n'est pas une voiture vraiment faire pour une utilisation normale. Si vous comptez rouler avec, il faudra être vraiment prudent.
Peu de pièces sont disponibles, donc gare à la casse !

Mais quel plaisir de monter une voiture réaliste que ce soit au niveau mécanique ( suspension type Cox ) ou carrosserie avec la plupart des
pièces en aluminium, acier, époxy .... au antipode des productions actuelles en "plastique" et qui se ressemblent toutes, sans réel originalité. 



Le Tamiya Super Champ version 1982 ( source Tamiyabase.com )

Si l'édition 2014 reste proche de l'original on peut noter quelques changements comme un amortisseur arrière bien plus moderne, des basculeurs usinés, des pièces époxy noires, une
implantation radio adaptée aux électroniques actuelles ....



La boite du Fighting Buggy édition 2014 avec une belle représentation du bolide.
Gros plus de ce kit, le look réaliste et l'utilisation massive de pièces métallique usinées ou moulées. 


Sur les cotés de la boite on découvre des images ou dessins qui nous permettent de bien visualiser la conception de cet original buggy.
Sur ce dessin on voit bien l'implantation des différents éléments.


Une photo nous montre la voiture terminée avec une implantation adaptée a un type de batterie mais aussi de contrôleur qui n'existaient pas en 1982.
Pour rappel, on retrouvait un variateur mécanique sur le Super Buggy.


Une vue du train arrière qui est la principale originalité de cette version avec son unique amortisseur commandé par des basculeurs.


L'option différentiel à billes qui malheureusement ne semble plus produite.


Le palonnier alu option.


La batterie Life 6,6v 1100mAh référence 55105 qui est recommandée par Tamiya pour alimenter cette version 2014.


Son gros défaut c'est le tarif qui est stratosphérique pour une batterie de ce type, plus de 70€ pour une capacité de seulement 1100mAh !


Il me semble bien plus judicieux d'utiliser par exemple une batterie Funtek Li-Ion 2200mAh qui double la capacité avec aussi une tension de 7,4v bien plus favorable.
Elle est équipée d'une prise plus standard et surtout son tarif est 3 fois moindre, on peut donc acheter 3 batteries Funtek pour le prix d'une seule Tamiya ....


Ce que l'on découvre à l'ouverture de la boite.


Comme pour beaucoup de kits des années 80, les pièces sont visibles façon vitrine et c'est je trouve super vendeur, quand même bien plus chouette nos actuels kits en vrac.


La carrosserie est en ABS déjà teintée en bleu.
A noter qu'il faudra prévoir une bombe TS-15 si vous souhaitez reproduire fidèlement la décoration de la boite.


La planche d'autocollants avec chaque emplacement identifié par un numéros.


Des clés 6 pans et la traditionnelle clé en croix que l'on retrouve sur tous les kits Tamiya.


On retrouve aussi une clé à œil de 7 et 8.


2 bidons d'huile sont livrés pour les amortisseurs mais aussi pour servir de "réservoir" sur le train arrière.


Le tube de graisse là aussi toujours présent avec les kits Tamiya.


Plus rare, du frein filet est livré de boite.


Pour avoir fait les tests, je vous conseil plutôt les freins filets distribués par T2M qui ont 3 principales qualités ...
Efficaces, bon rapport qualité prix et faciles a appliquer.

CY44 pour le frein filet normal
CY62 pour le frein filet fort


Pour le montage des amortisseurs je vais utilisé le graisse spéciale joints 6mik H009.
Disponible aussi chez T2M sous la référence J17007.

 

 

 

 

 

 

 

 

A bientôt sur rcmag.com 

Tractoricou  

 

 
 

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